La tendance à la dématérialisation et le déplacement des applications vers le cloud sont une évolution qui peut permettre d’améliorer l’impact carbone d’un grand nombre de secteurs et en particulier celui de l’Information, Communication et Télécommunications (ICT).
Passer au cloud est un moyen efficace pour “réduire” ses émissions en déportant l’impact du scope 2 vers le scope 3, qui est encore très peu pris en compte de manière légale. Tout ceci est néanmoins en train de changer, les législateurs étant en train de légiférer pour empêcher cette option commode de “greenwashing”.
Cependant, encore faudrait-il pouvoir être capable de mesurer de manière suffisamment précise ces émissions déportées! Difficile, de plus, d’agir sur quelque chose qu’on ne mesure pas. Pour toutes ces raisons, il est essentiel d’essayer de mettre en place des systèmes permettant de mesurer l’impact carbone des applications cloud.
Nous examinerons dans un premier temps le contexte de l’impact carbone du secteur ICT pour ensuite se confronter aux problématiques rencontrées pour mettre en place un tel système de mesure et finirons en examinant un exemple concret de solution en cours de développement.